À corps perdu, évidemment

Les notes d’André S. Labarthe rassemblées dans cet ouvrage s’enchaînent comme autant de bouteilles à la mer. Disparates, passant du coq à l’âne, elles sont à l’image d’une pensée qui chemine seule. Leur sens véritable ne se révèle qu’une fois diluées dans le temps et l’inconscient.
À corps perdu, évidemment rassemble des textes publiés dans la revue Limelight.

Tout sujet lui est bon : cinéma, télévision, musique, danse, théâtre, photographie, peinture, et même le vermicelle, la puce, le verre, le sexe ou les violettes.

André S. Labarthe, cinéaste, critique et écrivain décédé en 2018, a collaboré avec Bruno Chibane, gérant de Chicmedias, à sa première revue LimeLight (consacrée au cinéma), a édité des ouvrages chez LimeLight éditions (ici en collection), puis chez Chicmedias éditions.
Il écrit au plaisir, court, à l’essence, pratique le haïku qui rit, le rêve d’une nuit ou l’aphorisme nonchalant, art de la frustration et de l’évidence qui, comme un violon, ne supporte ni la médiocrité, ni l’à peu-près et s’épanouit dans la littéralité.